Nos 21 actions prioritaires et nos 7 outils de diagnostic proposés à l’Etat par l’association « Mouvement pour le Développement des Villes Sous-Préfectures »

Madame, Monsieur, 

Vous trouverez en pièce jointe un document PDF rassemblant les 21 actions prioritaires et 7 outils de diagnostic proposés à l’Etat par le Mouvement pour le Développement des Villes Sous-Préfectures.

Ce document a été transmis au Président de la République et au Premier ministre.

Les mesures qu’il rassemble répondent à une urgence : redonner un rôle central aux villes Sous-préfectures, qui constituent la colonne vertébrale de la la République et de la cohésion nationale, mais qui sont aujourd’hui au cœur d’une double crise : d’une part, un sentiment (et donc une réalité) croissant d’abandon ; et d’autre part, la très forte montée des extrêmes.

Les premières actions prioritaires sont sans coût pour l’Etat ; certaines seront même sources de revenus chaque année pour ce dernier (via la valeur ajoutée créée pour la France (surcroît de TVA), les recettes induites, la baisse des coûts opérée, etc.).

Nous espérons que ce document saura retenir votre attention et restons à votre disposition pour toute information complémentaire. 

Merci.

Bien à vous, 

L’équipe de l’association « Mouvement pour le Développement des Villes Sous-Préfectures »

@ : developperlessousprefectures@gmail.com  

Il faut dès demain promouvoir fortement les villes Sous-préfectures, l’ordre public, le pouvoir d’achat et surtout l’efficience de l’action publique

Dimanche 25 août 2024

Les classes moyennes, les villes Sous-préfectures, les territoires sont très durement frappés par la mondialisation, par les grandes régions (Saint-Flour a moins d’influence dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes, que dans la Région Auvergne), par le progrès technique déqualifiant, par la fin du mandat de Député-Maire, par le fort déficit d’ingénierie, par des situations compliquées, par des déprises privées et publiques (massives, depuis plusieurs décennies), par des charges de centralité énormes (environ 30 % à 40 %), par le sous-investissement (privé et public), par le manque de sécurité et de tranquillité publique, etc.

Ces causes sont très nombreuses ; elles fragilisent considérablement notre Pacte Républicain, et par suite notre République.

Il convient en conséquence de très rapidement mettre en œuvre un plan puissant, rapide, efficace pour développer les villes Sous-préfectures, qui forment – avec leurs importants bassins de vie et arrondissements – la colonne vertébrale de la France.

D’abord, l’ordre public devra être assuré partout et en permanence. La tranquillité publique doit être première. La sécurité constitue la première des libertés. Elle n’est plus assurée dans les villes Sous-préfectures et moyennes.

L’Etat est déjà présent avec la Sous-préfecture, et son arrondissement ; la commune et l’EPCI (Etablissement public de coopération intercommunal) œuvrent déjà, au quotidien. Nous proposons de les développer à partir de ces deux jambes (État/Collectivité locale), ensemble pour le territoire et son bassin de vie.

Ces villes forment les avant-postes de notre souveraineté car la réindustrialisation ne se fera pas à Paris mais dans nos villes Sous-préfectures. Ces territoires constituent les berceaux de notre industrie et de nos capacités d’innovation, vecteur de pouvoir d’achat pour leurs habitants.

Notre souveraineté en matière de santé, de défense, d’énergie, de numérique… passe par ces territoires. Nous devons revasculariser ces territoires en service public et également privé, afin d’attirer durablement les ouvriers et cadres spécialisés dans ces domaines et ainsi renforcer notre souveraineté et notre attractivité sur le long terme.

Nos territoires doivent être attractifs, non pas de façon conjoncturelle, mais pour les trente à cinquante années à venir.

Il convient par ailleurs de retrouver le goût de l’effort, du travail bien fait, de l’envie de faire.

En outre, l’efficience, la performance opérationnelle, la culture des résultats doit être remise au 1er plan (54 % des Français sont favorables à la réduction de la dépense publique). L’efficience constitue un autre gain important en matière de pouvoir d’achat pour les agents publics et les salariés. Avec des investissements choisis (ex : une nacelle, une épareuse, de l’arrosage automatique pour des services techniques) et l’IA, des gains de productivité importants peuvent être réalisés.

Enfin, il y a trop de contrôleurs et d’auditeurs en France. Il y a beaucoup de contrôleurs de gestion et insuffisamment de « doers ». Il manque des faiseurs. L’éducation se situe au 1er plan pour reconstituer cette armée de bâtisseurs et de volontaires.

Les normes sont omniprésentes (30 % de surcoûts liés aux normes, très forts ralentissements des projets (ce qui est catastrophique pour la République et nos démocraties), accroissement du pouvoir de la technocratie, etc.) et obèrent les villes moyennes, les classes moyennes, les entreprises moyennes, des HLM moyens, des hôpitaux moyens… Sans ces normes, nos concitoyens gagneraient également fortement en pouvoir d’achat.

Quelques exemples : il faut compter 10 000€ par an pour contrôler les panneaux de basketball dans les gymnases d’une ville Sous-préfecture ; l’échographe d’un centre hospitalier doit être changé tous les 7 ans (pourquoi pas 10 ans ?) ; les hôtels historiques de centre-ville disparaissent ; il faut acheter et déployer des caméras (avec d’importantes règles et normes) et avoir une police municipale, en plus de la Gendarmerie nationale. Les citoyens payent ainsi trois fois le prix de leur (in)sécurité.

Les normes et règles assiègent – encore plus fortement – la France moyenne (qui ne bénéficient pas d’économies d’échelle suffisantes et qui ont d’importantes charges de centralité (de l’ordre de 30 % à 40 %, sécurité, sports, culture, éducation, social, etc.) Ex : Redon (Ille-et-Vilaine), Langon (Gironde)…). Ce qui nécessite une DGF bonifiée pour ces villes Sous-préfectures, villes de flux et pôles de centralités (scolaire, tourisme, culturel, associatif, sportif, etc.).

Nous devons tout à la fois faire plus et dépenser moins, réirriguer les territoires et être plus efficient.

L’avenir de la République se joue ainsi à Lesparre-Médoc, Redon, Dieppe, Calvi, Saint-Pierre (Martinique), Alès, Langon, Saint-Quentin, Neufchâteau, Castellane, Gourdon, Molsheim, Mauriac. Elles forment l’ossature de la France.

Elles comptent en comptabilisant leurs bassins de vie plus de 14 millions d’habitants ! Il s’agit de la première région de France (devant l’Ile-de-France) !

Les élus de droite et de gauche doivent retrouver le goût du peuple.

Ces villes sont belles. Il manque quelques actions structurantes pour qu’elles retrouvent leur lustre antérieur.

Les prochaines politiques publiques devront absolument et résolument être à la hauteur de ces enjeux : social, ordre public, pouvoir d’achat, attractivité…

Il reste très peu de temps.

Les villes Sous-préfectures