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Vive les 235 Villes Sous-préfectures ! Développons-les !
Les 235 villes d'avenir
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Le MOUVEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT
DES 235 VILLES SOUS-PRÉFECTURES
rassemble des personnes physiques, pôles de centralité, villes et intercommunalités (EPCI) afin de mener des réflexions pouvant aboutir à une amélioration de leur développement industriel, économique, touristique, santé/hôpital, sécurité, jeunesses, sports, culture, social, etc., tout en imaginant également des solutions durables concernant les thèmes de la sécurité, de la jeunesse et de l’éducation, couvrant la majorité des sujets garantissant la tenue de l’arc républicain et la promotion des classes moyennes ; l’association se veut autant laboratoire d’idées qu’un instrument de promotion des territoires (villes Sous-préfectures, établissement public de coopération intercommunale – EPCI, villes moyennes, pôles de centralité, etc.) ; elle est au service de l’intérêt général ; l’objet de l’association pourra être définie par le manifeste suivant :
« Nous sommes la France des bourgs, des villages, des villes moyennes, des villes de centralité ; nous sommes Châteaudun, Neufchâteau, Saint-Benoit, Lesparre-Médoc, Château-Chinon, Calvi, Le Raincy, Jonzac, Barcelonnette, Confolens, Saint-Pierre, Aubusson, Le Marin, Lesparre-Médoc, Lorient, Calais, Pointe-à-Pitre, Béziers, Dax, Mulhouse, Saint-
Laurent-du-Maroni, Limoux, La Flèche, etc. ; elles sont 235 villes Sous-préfectures ; elles constituent la colonne vertébrale de la France ; cette France, c’est celle des classes moyennes, celle de la province, celle du peuple qui demande à être écouté et entendu ; cette France est la gardienne de notre démocratie et de notre vie sociale, culturelle, associative ; il s’agit du
ciment de notre pays ; longtemps appelée à tort la France Périphérique, cette France doit être remise au centre des priorités de l’État et de l’action publique, car c’est par elle que viendra la transformation qu’appelle les Français de leurs vœux ; parce que nombre d’entre-elles ont subi de plein fouet la mondialisation et donc la désindustrialisation ;
parce que les centres-bourgs, les villages et les communes ont vu progressivement partir leurs commerçants, leurs médecins, leurs entreprises, leurs jeunes ; pour toutes ces raisons, nous voulons nous battre pour que cette France des oubliés soit considérée et entendue ; il s’agit de la France tout simplement ; avec un cadre de vie très propice, un
art de vivre, un bien-être de et dans la France des villes moyennes ; car elle est notre colonne vertébrale, notre cœur, nous voulons que Paris entende ses craintes, mais aussi cette formidable force de changement et d’avenir pour notre pays ; pour qu’enfin, les décisions émanent des territoires, des villes moyennes, des villes Sous-préfectures, des
villes de centralité ; nous voulons les développer, parce qu’il s’agit de la République, parce qu’il s’agit de la France. »
Vive les 235 villes Sous-préfectures !
mail : developperlessousprefectures@gmail.com
Il faut dès demain promouvoir fortement les villes Sous-préfectures, l’ordre public, le pouvoir d’achat et surtout l’efficience de l’action publique
Dimanche 25 août 2024
Les classes moyennes, les villes Sous-préfectures, les territoires sont très durement frappés par la mondialisation, par les grandes régions (Saint-Flour a moins d’influence dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes), par le progrès technique déqualifiant, par la fin du Député-Maire, par le fort déficit d’ingénierie, par des situations compliquées, par des charges de centralité énormes (environ 30 % à 40 %), par le sous-investissement (privé et public), le manque de sécurité et de tranquillité publique, etc.
Les causes sont très nombreuses ; elles fragilisent considérablement notre Pacte Républicain, et par suite notre République.
Il convient en conséquence de très rapidement mettre en œuvre un plan puissant, rapide, efficace pour développer les villes Sous-préfectures, colonne vertébrale de la France.
D’abord, l’ordre public devra être assuré partout et en permanence. La tranquillité publique doit être première. La sécurité constitue la première des libertés. Elle n’est plus assurée dans les villes Sous-préfectures et moyennes.
L’Etat est déjà présent avec la Sous-préfecture, et son arrondissement ; la commune et l’EPCI (Etablissement public de coopération intercommunal) œuvrent déjà, au quotidien. Nous proposons de les développer à partir de ces deux jambes (État/Collectivité locale), ensemble pour le territoire et son bassin de vie.
Ces villes forment les avant-postes de notre souveraineté car la réindustrialisation ne se fera pas à Paris mais dans nos villes Sous-préfectures. Ces territoires constituent les berceaux de notre industrie et de nos capacités d’innovation.
Notre souveraineté en matière de santé, de défense et d’énergie passe par ces territoires. Nous devons revasculariser ces territoires en service public et également privé, afin d’attirer durablement les ouvriers et cadres spécialisés dans ces domaines et ainsi renforcer notre souveraineté et notre attractivité sur le long terme.
Nos territoires doivent être attractifs, non pas de façon conjoncturelle, mais pour les trente à cinquante années à venir.
Il convient par ailleurs de retrouver le goût de l’effort, du travail bien fait, de l’envie de faire. En outre, l’efficience, la performance opérationnelle, la culture des résultats doit être remise au 1er plan (54 % des Français sont favorables à la réduction de la dépense publique). Enfin, il y a trop de contrôleurs et d’auditeurs en France. Il y a beaucoup de contrôleurs de gestion et insuffisamment de « doers ». Il manque des faiseurs. L’éducation est au 1er plan pour reconstituer cette armée de bâtisseurs et de volontaires.
Les normes sont omniprésentes (30 % de surcoûts liés aux normes, très forts ralentissements des projets (ce qui est catastrophique pour la République et nos démocraties), accroissement du pouvoir de la technocratie, etc.) et obèrent les villes moyennes, les classes moyennes, les entreprises moyennes, des HLM moyens, des hôpitaux moyens…
Quelques exemples : il faut compter 10 000€ par an pour contrôler les panneaux de basketball dans les gymnases d’une ville Sous-préfecture ; l’échographe d’un centre hospitalier doit être changé tous les 7 ans (pourquoi pas 10 ans ?) ; les hôtels historiques de centre-ville disparaissent ; il faut acheter et déployer des caméras (avec d’importantes règles et normes) et avoir une police municipale, en plus de la Gendarmerie nationale. Les citoyens payent ainsi trois fois le prix de leur (in)sécurité.
Les normes et règles assiègent – encore plus fortement – la France moyenne (qui ne bénéficient pas d’économies d’échelle suffisantes et qui ont d’importantes charges de centralité (de l’ordre de 30 % à 40 %, sécurité, sports, culture, éducation, social, etc.) Ex : Redon (Ille-et-Vilaine), Langon (Gironde)…). Ce qui nécessite une DGF bonifiée pour ces villes Sous-préfectures, villes de flux et pôles de centralités (scolaire, tourisme, culturel, associatif, sportif, etc.).
Nous devons tout à la fois faire plus et dépenser moins, réirriguer les territoires et être plus efficient.
L’avenir de la République se joue ainsi à Lesparre-Médoc, Redon, Dieppe, Calvi, Saint-Pierre (Martinique), Alès, Langon, Saint-Quentin, Neufchâteau, Castellane, Gourdon, Molsheim, Mauriac. Elles forment l’ossature de la France.
Elles comptent en comptabilisant leurs bassins de vie plus de 14 millions d’habitants ! Il s’agit de la première région de France (devant l’Ile-de-France) !
Les élus de droite et de gauche doivent retrouver le goût du peuple.
Ces villes sont belles. Il manque quelques actions structurantes pour qu’elles retrouvent leur lustre antérieur.
Les prochaines politiques publiques devront absolument et résolument être à la hauteur de ces enjeux : social, ordre public, pouvoir d’achat, attractivité…
Il reste très peu de temps.
Les villes Sous-préfectures
Entretient publiée dans La gazette – Il faut refaire la République dans nos villes sous-préfectures (Juillet 2024)
Tribune publiée dans L’Express.fr – Crise politique en France : l’ erreur de diagnostic des élites et des dirigeants (Juin 2024)
Tribune publiée dans L’Express.fr – Pour qui sonne le Glas (Juin 2024)
À Saint-Claude, perte d’habitants, baisse des dotations, fermeture de la maternité : la sous-préfecture du Jura illustre la fragilisation des villes moyennes.
Par Pierre Chemel. Publié le 2 sept. 2025 à 12h32.
À Saint-Claude, chef-lieu d’arrondissement du Jura, la crise financière de 2008 a eu de funestes conséquences sur l’industrie automobile. En quinze ans, la ville est passée de 12.000 à 8.700 habitants.
« On a perdu en population mais aussi en recettes fiscales, puis 20% de nos dotations, c’est-à-dire 5 millions d’euros sur un budget de 25 millions », rembobine le maire Jean-Louis Millet, qui a procédé à « une purge d’un tiers des agents communaux ».
En 2018, la fermeture de la maternité a fait l’effet d’une douche froide. « Un jour, les sages-femmes sont arrivées le matin et la porte était cadenassée avec une chaîne », raconte l’élu DVD, qui a vu également « partir la chirurgie », tandis que les urgences sont « sur la sellette ».
Pour Jean-Louis Millet, la situation devient critique : « On arrive à la limite de l’usure. Aujourd’hui je me bats contre la fermeture de la voie ferrée des Hirondelles, car je sais que des étudiants abandonneront leurs études s’ils n’ont plus de train. »
Selon lui, la fragilité de Saint-Claude tient davantage à son isolement géographique de territoire de montagne qu’à son simple statut de sous-préfecture.
Maternités, tribunaux, usines, sites militaires… « Les villes sous-préfectures ont beaucoup perdu », déplore Fabien Verdier, maire de Châteaudun, chef-lieu d’arrondissement d’Eure-et-Loir symbole, selon lui, de cette « France des TER » éloignée des métropoles, où le « sentiment d’abandon » alimente le vote RN.Vidéos : en ce moment sur Actu
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Fondateur du « Mouvement pour le développement des villes sous-préfectures » en 2022, le quadragénaire se démène pour faire renaître sa ville de 13.200 habitants, au nord-ouest d’Orléans, après 30 ans de déclin accéléré par la fermeture de la base aérienne militaire 279. Fabien Verdier, insiste sur la paupérisation des habitants des sous-préfectures enclavées, prenant l’exemple de sa ville, où le taux de pauvreté caracole à 54% dans les quartiers populaires.
« Nous sommes les nouvelles banlieues », martèle-t-il, plaidant pour « réirriguer les territoires ».
Un discours qui remet à l’agenda politique la question des inégalités spatiales.
Son association propose ainsi d’octroyer 100 hectares de foncier à chaque ville sous-préfecture pour développer des projets industriels, ou d’y redéployer des services déconcentrés de l’État.
Interrogé par l’AFP, le géographe Max Rousseau estime lui que les sous-préfectures sont « un ensemble composite de villes aux trajectoires et profils très diversifiés » et appelle à « cibler plus finement les territoires prioritaires ».
« Des indicateurs comme le taux de vacance immobilière, les revenus par habitant, l’évolution démographique, de l’emploi permettraient de cartographier les territoires à prioriser », remarque-t-il.
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La France des sous-préfectures, symbole de l’abandon des territoires en déclin ?
Châteaudun (Eure-et-Loir, France)
– 02 septembre 2025
/ PAPIER D’ANGLE
– PREV
– 72U79KE
PARF mardi 5h
#ONQ85 : La France « des sous-préfectures », symbole de l’abandon des territoires en déclin?
Maternités, tribunaux, usines, sites militaires… « Les villes sous-préfectures ont beaucoup perdu », déplore Fabien Verdier, maire de Châteaudun, chef-lieu d’arrondissement d’Eure-et-Loir symbole, selon lui, de cette « France des TER » éloignée des métropoles, où le « sentiment d’abandon » alimente le vote RN.
Fondateur du « Mouvement pour le développement des villes sous-préfectures » en 2022, le quadragénaire se démène pour faire renaître sa ville de 13.200 habitants, au nord-ouest d’Orléans, après 30 ans de déclin accéléré par la fermeture de la base aérienne militaire 279.
« A Châteaudun, nous avons 4,4% de cadres et professions intellectuelles, contre 20% à Paris. En métropolisant, on a tout dépeuplé. Il faut que Toulouse avance face à Shanghai, mais il ne faut pas que Châteaudun ou Vierzon meurent », résume l’ex-PS aujourd’hui sans étiquette.
A l’origine de la révolte des élus de ces villes petites et moyennes, le constat d’un enclavement géographique dans des territoires ruraux souvent désertés par les services publics, médecins, commerces, bureaux de poste et agences bancaires.
« Nous jouons un rôle moteur de service à la population pour tout le sud de la Sarthe, avec des besoins énormes pour accueillir dignement les populations », justifie Nadine Grelet-Certenais, maire PS de La Flèche.
Si certaines villes revendiquent une certaine attractivité, beaucoup assurent ne plus avoir les moyens de faire face, comme Langon et ses 7.500 habitants, fréquentée chaque jour par 25.000 personnes mais dont la dotation globale de fonctionnement a chuté de 45% en dix ans.
« Ces flux de populations exercent une pression importante sur nos infrastructures. Nous accueillons 4.300 élèves, le double d’il y a 20 ans », souligne son maire Jérôme Guillem (PS).
Certaines petites centralités ont subi à la fois les effets de la désindustrialisation et ceux du retrait territorial de l’Etat à la fin des années 2000.
Dans l’Oise, en 2012, « la fusion des hôpitaux de Creil et Senlis a été catastrophique », témoigne la maire de la deuxième ville, Pascale Loiseleur (DVD). « Certaines communes se sont retrouvées à plus de 40 minutes des urgences ».
– « Usure » –
A Saint-Claude, chef-lieu d’arrondissement du Jura, la crise financière de 2008 a eu de funestes conséquences sur l’industrie automobile. En quinze ans, la ville est passée de 12.000 à 8.700 habitants.
« On a perdu en population mais aussi en recettes fiscales, puis 20% de nos dotations, c’est-à-dire 5 millions d’euros sur un budget de 25 millions », rembobine le maire Jean-Louis Millet, qui a procédé à « une purge d’un tiers des agents communaux ».
En 2018, la fermeture de la maternité a fait l’effet d’une douche froide. « Un jour, les sages-femmes sont arrivées le matin et la porte était cadenassée avec une chaîne », raconte l’élu DVD, qui a vu également « partir la chirurgie », tandis que les urgences sont « sur la sellette ».
« On arrive à la limite de l’usure. Aujourd’hui je me bats contre la fermeture de la voie ferrée des Hirondelles, car je sais que des étudiants abandonneront leurs études s’ils n’ont plus de train », poursuit l’ex-villiériste, pour qui la situation de Saint-Claude, territoire de montagne, tient davantage à son isolement géographique qu’à son statut de sous-préfecture.
De son côté, Fabien Verdier insiste sur la paupérisation des habitants des sous-préfectures enclavées, prenant l’exemple de Châteaudun, où le taux de pauvreté caracole à 54% dans les quartiers populaires.
« Nous sommes les nouvelles banlieues », martèle-t-il, plaidant pour « réirriguer les territoires ».
Un discours qui remet à l’agenda politique la question des inégalités spatiales.
Son association propose ainsi d’octroyer 100 hectares de foncier à chaque ville sous-préfecture pour développer des projets industriels, ou d’y redéployer des services déconcentrés de l’État.
Interrogé par l’AFP, le géographe Max Rousseau estime lui que les sous-préfectures sont « un ensemble composite de villes aux trajectoires et profils très diversifiés » et appelle à « cibler plus finement les territoires prioritaires ».
« Des indicateurs comme le taux de vacance immobilière, les revenus par habitant, l’évolution démographique, de l’emploi permettraient de cartographier les territoires à prioriser », remarque-t-il.
« Montluçon a plus de liens avec Nevers, ville préfecture, qu’avec une sous-préfecture aisée comme Les Sables-d’Olonne », confirme le géographe Achille Warnant.
hdu/bfa/rhl
Lien vers la tribune en ligne : https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/la-france-doit-se-doter-d-une-strategie-nationale-de-developpement-de-ses-villes-sous-prefectures
Mouvement pour le développement des villes Sous-préfectures
(et/ou villes de centralité)
Les 235 villes de demain
9, rue de Varize
28200 Châteaudun
Courriel : developperlessousprefectures@gmail.com
Proposition de stage – Chargé de développement